Mon saut en parachute à Maubeuge

Publié le par Samuel C.

Mon saut en parachute à Maubeuge

Il y a quelques jours, j'ai réalisé un vieux rêve : j'ai réalisé un saut en chute libre à Maubeuge. Je n'en avais encore jamais fait, et j'ai été surpris par l'éclat particulier qu'a pu prendre chaque instant de cette journée. J'avais lu de nombreux retours d'expérience sur internet pour savoir dans quoi je me lançais, mais évidemment, il y a toujours une sacrée différence entre le fait de le lire et le fait de le vivre. Le saut en lui-même durait une minute à peine, ce qui fait certes cher la minute. Mais l'aventure débute en réalité bien avant le saut proprement dit. Ca débute en fait le matin même, lorsqu'on ouvre les yeux et que nous vient cette pensée : « aujourd'hui, je vais sauter depuis un avion, et compter sur un rectangle de toile pour survivre ». Je peux vous assurer que ça altère la façon d'envisager la journée ! Le moindre détail prend alors un sens plus profond. Et certains détails sont carrément terrifiants. A notre arrivée, par exemple, l'équipe a fait signer à chaque participant une décharge stipulant que nous ne les poursuivrions pas si nous finissions en purée. L'ambiance était posée ! Puis nous avons suivi un court briefing pour nous expliquer comment un morceau de toile allait effectivement nous garder en vie. Après ça, les choses se sont corsées. Equipés de pied en cap, nous avons rejoint l'appareil, et j'ai commencé à avoir du mal à respirer. J’adore prendre l'avion, mais les petits coucous, c’est pas la même chose. On s'est pressés du mieux possible à l'arrière et on a décollé. En vol, je suis tétanisé. Je ne peux m'empêcher de regarder vers la porte, qui n’en est pas vraiment une : un pauvre rideau en plastique maintenu par des attaches métalliques. Brusquement, il semble que nous soyions arrivés à destination, parce qu'un moniteur ouvre la porte : le premier duo s'apprête à sauter. Je croise le regard du candidat, affolé. Quoi, déjà ? Une seconde plus tard, lui et son moniteur se sont enfuis dans le vide. Mon tour est venu. Je m'approche de la porte, repense aux règles et essaie de ne pas trop penser. Je me retrouve finalement face au vide. La scène paraît improbable, au point que je me demande si je suis vraiment là. Une seconde plus tard, je chute à plus de 200 km/h. C'est parti pour cinquante secondes de béatitude ! Un instant impossible à dépeindre, tant tout y est étrange. Je tombe si vite que l'air devient un objet sur lequel s'appuyer pour bouger. Finalement, le parachute s'ouvre et me tire brusquement vers le haut. La chute libre est déjà finie, mais ce moment n'est pas près de s'effacer ! Si vous voulez vous aussi découvrir les plaisirs de la chute libre, je vous mets le lien vers le site par lequel je suis passé pour ce baptême de saut en parachute à Maubeuge.

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