Le procès en destitution de Trump

Les démocrates de la Chambre ont continué de plaider contre le président Donald Trump jeudi soir, se terminant par un discours passionné du représentant Adam Schiff sur les raisons pour lesquelles les sénateurs doivent voter pour destituer le président. "Vous savez que vous ne pouvez pas faire confiance à ce président pour faire ce qui est bon pour ce pays. Vous pouvez avoir confiance qu'il fera ce qui est bon pour Donald Trump. Il le fera maintenant. Il l'a fait avant. Il le fera pour le prochain plusieurs mois. Il le fera aux élections s'il y est autorisé ", a déclaré aux sénateurs Schiff, qui préside le House Intelligence Committee. "C'est pourquoi si vous le déclarez coupable, vous devez trouver qu'il doit être renvoyé. Parce que le droit compte. Et la vérité compte. Sinon, nous sommes perdus." Les républicains avaient été agités pendant l'heure de fermeture, avec beaucoup de gens autour ou se retirant au vestiaire où ils pouvaient discuter. Mais pendant la déclaration de clôture émotionnelle de Schiff, tout le monde s'est assis en silence et a regardé le centre de la pièce. Les deux parties semblaient ravies. Les démocrates Sens. Jeanne Shaheen et Debbie Stabenow ont qualifié les remarques finales de Schiff de la soirée de «puissantes». "œOn pouvait entendre une épingle tomber lorsqu'il parlait", a déclaré Stabenow, quittant le Capitole jeudi soir. «œ C'est une chose très sérieuse dont on parle ici» »du président se concentrant sur lui-même et non sur le pays et intimidant et contraignant un autre pays à faire ce qu'il veut politiquement. Jeudi, tout au long de la journée, les démocrates se sont concentrés sur l'application de la Constitution aux actions du président, renforçant ainsi leur affaire de destitution. Les arguments ont suivi la présentation de mercredi, dans laquelle les démocrates de la Chambre ont présenté un calendrier des événements à l'appui des deux articles de destitution contre Trump: abus de pouvoir et obstruction au Congrès. Chacun des sept directeurs de destitution a couvert un détail de son enquête sur la décision de Trump de suspendre l'aide militaire à l'Ukraine en échange d'une enquête sur l'ancien vice-président Joe Biden et sa famille. Le podcast Impeachment Today vous informe des actualités les plus importantes de la journée. Suivez tous les épisodes ou abonnez-vous sur l'application iHeartRadio, les podcasts Apple, Spotify ou partout où vous écoutez vos émissions préférées. Le président du comité judiciaire de la Chambre, Jerry Nadler, a lancé les arguments jeudi, affirmant que Trump a commis des "crimes et délits graves" "", des infractions impénétrables telles que définies par la Constitution. Les républicains ont fait valoir que parce que les démocrates n'avaient pas accusé Trump d'un crime "" une violation du code pénal "", il n'aurait pas dû être mis en accusation et ne devrait pas être démis de ses fonctions. Mais Nadler a répliqué que les fondateurs ont spécifié "des crimes graves" par opposition à des "crimes" en écrivant la section sur la destitution de la Constitution, la qualifiant de "choix délibéré". Il a ensuite cité Alexander Hamilton, affirmant que "les infractions impénétrables sont définies fondamentalement par" l'abus ou la violation d'une certaine confiance du public "". Nadler a également joué un clip du sénateur Lindsey Graham, l'un des principaux alliés du président au Sénat, qui a été directeur de la destitution dans le procès de l'ancien président Bill Clinton. «œQu'est-ce qu'un crime élevé? Et si une personne importante faisait du mal à quelqu'un de faible niveau? ", A déclaré Graham à l'époque." Ce n'est pas très savant, mais je pense que c'est la vérité. Je pense que c'est ce qu'ils entendaient par des crimes élevés »» ne doit même pas être un crime. C'est juste lorsque vous commencez à utiliser votre bureau et que vous agissez d'une manière qui blesse les gens, que vous avez commis un crime élevé. " Graham n'était apparemment pas dans la salle du Sénat lorsque le clip a été diffusé. Tout au long de la journée, les démocrates ont montré des extraits de l'actualité de Trump et de son avocat personnel Rudy Giuliani, ainsi que des témoins à l'enquête de la Chambre attestant que Trump avait retenu l'aide de l'Ukraine en échange des enquêtes qu'il avait demandées pour l'aider lors des élections de 2020. Schiff a également lu des parties du dossier de la Maison Blanche sur l'appel de Trump le 25 juillet dans lequel il a demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky une "faveur" et d'aider à "examiner" Biden. Vers la fin des disputes jeudi soir, Schiff a répondu à une question selon laquelle les sénateurs pourraient avoir: "D'accord, il est coupable. A-t-il vraiment besoin d'être renvoyé?" Schiff a déclaré que bien qu'il n'y ait guère de contestation sur les faits de l'affaire, certains républicains peuvent penser que les prochaines élections approchent et que les électeurs devraient décider. "C'est pourquoi il doit être renvoyé", a déclaré Schiff. «Donald Trump a choisi Rudy Giuliani plutôt que ses propres agences de renseignement. Il a choisi Rudy Giuliani plutôt que son propre directeur du FBI, Rudy Giuliani plutôt que ses propres conseillers à la sécurité nationale. pour les croire, il a choisi de croire Rudy Giuliani. Cela le rend dangereux pour nous, pour notre pays. " Selon les règles de destitution du Sénat, les procureurs et les avocats de la défense ont 24 heures pour faire valoir leurs arguments sur une période de trois jours, laissant vendredi aux directeurs de la Chambre pour finir de résumer leur cas. L'équipe de défense du président entamera ses débats d'ouverture samedi. (Le Sénat prendra congé dimanche et retournera au procès lundi.) Mercredi, Schiff a mené les débats d'ouverture. Le démocrate de Californie est remonté jusqu'en 2016 lorsque Trump, alors candidat à la présidence, a appelé la Russie à pirater sa rivale politique, Hillary Clinton. Les républicains disent qu'il n'y a rien de nouveau, mais c'est parce qu'ils ont voté contre l'assignation de documents et de témoins. Les sénateurs, selon les règles du procès, se sont assis tranquillement en écoutant le témoignage. Pendant le témoignage du représentant Hakeem Jeffries, un manifestant a fait irruption dans la galerie publique mais a été rapidement contraint et renvoyé par la police du Capitole. Jusqu'à présent, aucun autre manifestant n'a interrompu la procédure. Les sénateurs voteront sur l'opportunité d'entendre des témoins et d'admettre de nouveaux documents une fois que les deux parties auront terminé leurs déclarations d'ouverture. Le juge en chef John Roberts a ajourné mercredi peu après 21 h 30. aux applaudissements des sénateurs écoutant les témoignages pendant près de neuf heures. Jeudi devrait se terminer tout aussi tard. "œJ'écouterai ce qu'ils auront à dire demain", a déclaré la sénatrice républicaine Lisa Murkowski aux journalistes lorsqu'elle quittait le bâtiment.